L’immobilier a toujours fait partie des produits par excellence pour préparer la retraite. De plus, les héritiers peuvent le récupérer dans leur patrimoine au moment de la succession et tirer profit, à leur tour, de tous ses avantages. Or, les seniors sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à se désintéresser de la « pierre » physique en raison des nombreuses contraintes de gestion qui en émanent. Exemple : une fois le bien acquis, trouver des locataires, collecter les loyers, veiller à l’entretien et prévoir des travaux de réparation, voire de rénovation, etc. Ce qui n’est plus tout à fait adapté à leur grand âge.
C’est pourquoi, les seniors préfèrent aujourd’hui confier la totalité de la gestion immobilière à un tiers, en souscrivant seulement à des titres de propriété : ce sont les fameux produits pierre-papier, dont les plus performantes et à succès prouvé sont les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).
Percevoir des compléments de retraite grâce aux dividendes
Les SCPI permettent de percevoir des revenus locatifs tous les 3 mois – voire tous les mois en fonction de la société de gestion. Ce sont les dividendes. Les seniors peuvent ainsi s’en servir pour compléter leur retraite et leur pension.
Notons en effet que les revenus baissent une fois que l’on quitte la vie active. Nombreux sont ceux qui préparent leur retraite en souscrivant à certains produits d’épargne dans le but de distribuer des rentes viagères. Pourtant, leur rendement est assez faible (en particulier ceux se basant sur les fonds en euros), sauf si le produit s’appuie sur des unités de comptes qui incluent elles-mêmes des produits pierre-papier entre autres.
Aucune contrainte de gestion à prévoir
En investissant dans la pierre-papier, le senior est allégé de toutes les contraintes que nous avons mentionnées ci-dessus. De plus, la société de gestion qui les prend intégralement en main fait bénéficier de son expertise aussi bien en gestion immobilière et financière. Cette dernière est en effet spécialisée dans la recherche des meilleures stratégies dans le but de générer le meilleur rendement, de limiter les risques locatifs et de distribuer des dividendes conséquents. La politique de gestion est propre à chaque exploitant, depuis le choix des immeubles composant son patrimoine, en passant par la sélection de ses locataires jusqu’à la diversification sur plusieurs niveaux (sectorielle et géographique).
Un rendement élevé et peu impacté par la crise
Ce sont les SCPI qui enregistrent le meilleur rendement en ce qui concerne les actifs de la famille pierre-papier. Celui-ci est de près de 4% pour 2020, tandis que celui des organismes de placement collectif immobilier (OPCI) renvoie à un taux négatif. Ce rendement qui ne fléchit que de quelques points seulement traduit de la solidité des SCPI ; les risques de non-perception des dividendes sont également moindres. Or, rappelons que les seniors ont besoin de s’appuyer sur des véhicules de placement sécurisés pour éviter la perte en capital par rapport à leur grand âge. Les SCPI leur offrent cette sécurité, ce qu’elles ont prouvé en continuant à distribuer les dividendes à tous les associés porteurs de parts.
Défiscaliser avec les SCPI ?
Un senior fortement imposé pourra aussi souscrire à des SCPI dans le but non seulement de compléter ses revenus mais aussi de réduire ses impôts. C’est le cas avec les SCPI fiscales : il profitera de tous les atouts proposés par la loi Pinel, le dispositif Malraux ainsi que le régime du déficit foncier. Quoi qu’il en soit, mieux vaut toujours réaliser une simulation avant de décider de souscrire à une SCPI fiscale en raison des contraintes en matière de durée d’engagement de la détention des parts (sachant qu’un senior n’a plus une espérance vie longue après avoir atteint un certain âge).